nous survolons des villes
(des) autoroutes en friche
diagonales perdues
et des droites au hasard
des femmes sans visage
à l'atterissage
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
para la queja mexica
este sueño de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita
et les branleurs trainent
dans la rue
et ils envoient ça aux étoiles
perdues
encore combien à attendre
combien à attendre
combien à attendre
encore combien à attendre
tostaky
le fond du continent
l'or du nouveau monde
pyramides jetables
hommes d'affaires impécables
quand la pluie de sagesse
pourrit sur les trottoirs
notre mère la terre
étonne moi
para la queja mexica
este sueño de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita
pendre les fantômes
cortez
et pourrir à l'ombre
cortez
de l'Amérique vendue
à des girophares crûs
pour des nouveaux faisceaux
pour des nouveaux soleils
pour des nouveaux rayons
pour des nouveaux soleils
aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros etc.
tostaky
bien reçu
tous les messages
ils disent qu'ils ont compris
qu'il n'y a plus le choix
que l'esprit qui souffle
guidera leurs pas
qu'arrivent les derniers temps où
nous pourrons parler
alors soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien |